Améliorer vos relations sociales

Publié le 24/01/2020

Porté par le réseau Anact-Aract et le Ministère du travail, ARESO (Appui aux RElations SOciales) est un dispositif d'accompagnement des entreprises dans la perspective d'améliorer la qualité et l'efficacité de leurs relations sociales.

 

Qu'est-ce qu'Areso ?

La vocation d'Areso est d'accompagner les acteurs d’entreprise (direction, encadrement, représentants du personnel, personnel non-encadrant) à restaurer et renforcer leur capacité à dialoguer de manière constructive et sereine, dans le cadre des instances représentatives ou des relations professionnelles du quotidien.

Concrètement, selon la situation de l'entreprise, l'intervention d'un binôme de facilitateurs (chargé de mission Anact-Aract, consultant indépendant ou agent des services du travail) peut prendre deux formes :

  • Un accompagnement d'appui aux relations sociales dont la durée peut varier autour de 10 jours répartis sur 3 à 12 mois selon le besoin et le contexte.
  • Une action de formation associant représentants du personnel et direction (2 à 3 jours). 

 

Dans quel contexte faire appel à Areso ?

Le dispositif Areso peut être sollicité dans deux cas :
- Pour sortir d'impasses relationnelles, de conflits, ou de relations dégradées.
- Pour éviter la dégradation des relations et l'émergence de conflits, dès les premiers signaux de tension relationnelle.

 

Les 6 principes d'Areso

Le travail des binômes de facilitateurs vise à permettre aux acteurs d'entreprise de se parler en confiance, et d'entrer dans une dynamique de dialogue constructive. Dans ce but, ils partagent les principes déontologiques suivants :

1. La liberté des parties : les acteurs de l’entreprise sont libres de participer et de s’engager ou non dans la démarche Areso.
2. L’adhésion des parties : la démarche n'est possible que si les acteurs s’impliquent et s’engagent sincèrement à contribuer à l’amélioration des relations sociales.
3. La responsabilité : l’intervenant-facilitateur est responsable de la forme et de la dynamique. Les parties sont responsables du fond.
4. La neutralité : l’intervenant-facilitateur ne donne pas d’avis sur le contenu des discussions et débats.
5. L’impartialité : l’intervenant-facilitateur ne prend partie pour aucune des parties.
6. La confidentialité : l’intervenant-facilitateur ne divulgue pas les données sensibles auxquelles il a accès.